La cage pour chien n'est plus seulement un outil de transport ou d'exposition mais est de plus en plus utilisée dans le cadre de l'apprentissage. Une étude vétérinaire a révélé deux types majeurs d'utilisation : pour des problèmes de comportement (destruction, agressivité...) et comme outil d'éducation (à la propreté, à la solitude...).
Cependant, dans un quart des cas, des signes de détresse sont rapportés chez le chien mis en cage, d'autant plus s'il y séjourne pour un motif comportemental. Il importe donc de raisonner le recours à la cage et de la réserver pour un apprentissage particulier, sur un temps court. Il convient de la proscrire chez les chiots nouvellement adoptés ; pendant les absences dans le but d'éviter les nuisances (destructions, aboiements) car la cage ne résout pas l'origine du problème et peut même constituer une forme de maltraitances si elle est utilisée sur un temps long ; chez un chien qui n'y entre pas spontanément et manifeste des signes de détresse ; chez un chien agressif pour éviter des contacts avec des congénères (la cage ne résout pas non plus le problème).
La cage peut, par contre, être utilisée comme outil d'apprentissage à condition que le chien y soit habitué progressivement: apprentissage de la propreté ( pas avant 4 mois); ponctuellement lors d'absences courtes; pour les transports, les vacances, les déménagements; pour l' accueil d'invités et apprendre ainsi la "politesse" au chien ; pendant les repas pour lui apprendre à ne pas venir quémander ; en cas de dangerosité comme lors d'un événement stressant pour le chien qui pourrait le rendre agressif.
Source : article de Laëtitia Barbelin d'après une conférence de Sylvia Masson, extrait de La Dépêche ASV n°194, supplément à la Dépêche vétérinaire du 16 décembre 2023
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